X 1887
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Général Gustave Ferrié
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Le détecteur électrolytique Ferrié
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FERRIE Gustave Auguste (1868-1932)
Général de corps d’armée
Élu membre titulaire en 1922
Docteur honoris causa de l’Université d’Oxford (1919)
Membre de l’Académie des Sciences (1922)
Membre correspondant du Bureau des Longitudes
Entré en 1887 à l’Ecole polytechnique, il en sortit dans le Génie militaire. Officier télégraphiste, il fut affecté é en 1893 au Mont Valérien. Nommé en 1899 au comité franco-britannique chargé d’étudier les développements de la radiotélégraphie, il se rapprocha de Marconi rencontré en 1899. Il parvint à établir en 1902 une liaison radioélectrique entre la Martinique et la Guadeloupe pour remplacer le câble rompu par l’éruption de la Montagne Pelée. Il inventa en 1903 un nouveau récepteur de T.S.F. fondé sur son détecteur électrolytique plus fiable que le cohéreur de Branly. Commençant des essais à partir de la tour Eiffel, il travailla à l’installation de la T.S.F. à bord des navires de la Marine. Il proposa en 1911 la création d’un organisme international pour la comparaison des pendules par radio, fondant le Bureau international de l’heure créé en 1919 à l’Observatoire de Paris. Promu colonel en 1914, sa contribution déterminante au développement de la radiotélégraphie militaire pour l’infanterie et l’aviation pendant la Première Guerre mondiale lui valurent une vingtaine de décorations des alliés, et la nomination au grade de général en 1919. Il fut nommé en 1922 inspecteur général de la télégraphie militaire et poursuivit sa carrière avec le grade de général de corps d’armée maintenu en activité sans limite d’âge. Premier président du Comité national de Géodésique et de Géophysique (1920-1926), il présida la Société des Electriciens, l’International Scientific Radio Union et la Commission internationale des longitudes par radio, et fut élu vice-président de l’International Board of Scientific Unions. Il reçut en 1921 le Prix Osiris de l’Institut.
L’état actuel et les progrès de la télégraphie sans fil (Congrès international d’électricité, Paris 1900),
La télégraphie sans fil (avec le colonel Boulanger) (1902)