La mer, source de vie pour l'homme

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L’homme et la mer


« Les ténèbres couvraient l’abîme, l’esprit de Dieu planait sur les eaux ».

Genèse, I, 1


« Il a tracé un cercle à la surface des eaux, au point de division de la lumière et des ténèbres. »

Job, XXVI, 10-11


« O Flamme, tu vas à l’océan des Cieux, vers les dieux ;
Par toi se rencontrent les divinités de tous les plans,
Les eaux qui sont dans le royaume de Lumière au-dessus du soleil
Et les eaux qui demeurent au-dessous. »


Gathin, Rig-Véda, III, 22, 3


« A l’origine, entièrement dans le lointain passé, existait seulement l’espace immense des cieux. Tanaoa, le dieu créateur, le remplissait et l’habitait entièrement. »

Récitation de Tanaoa, îles Marquises


« La vaste mer me parle et je me sens sacré. »

Victor Hugo


« Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour? »


Alphonse de Lamartine


« Il y a trois sortes d’êtres : les vivants, les morts et les marins. »

Anacharsis


« Il n’y a plus de vie pour moi, ce qui m’en reste ne sera qu’ennui et amertume.
Le soleil qui m’animait s’est éclipsé ; la lune qui m’éclairait s’est obscurcie ;
L’étoile qui me conduisait a disparu. »


Chant en l’honneur des morts, îles Mariannes


« Jamais, excepté Dieu, rien n’arrête et ne dompte
Le peuple qui grandit ou l’Océan qui monte. »


Victor Hugo, Les rayons et les ombres


« Thalassa ! Thalassa ! »

Grec, féminin


« Mare nostrum, ce qui n’était ni masculin ni féminin, c’était un genre juste bon pour un objet, ce qui montre bien que les Romains n’avaient pas le sens marin »

Henri Quéffelec


« Rien ne peut dépasser le calme solennel d’une nuit étoilée en mer sous les tropiques par beau temps. Dans la vie humaine, bien peu de situations et de circonstances sont aussi propices à la contemplation et à l’élévation de l’esprit vers le divin […]. »

Pasteur William Ellis, Polynesian Researches, 1831


« Allons ! C’est leur métier ; ils sont morts dans leurs bottes ;
Leur boujaron au cœur, tout vifs dans leurs capotes… »


Tristan Corbière


« Dieu a créé la mer et il l’a peinte en bleu pour qu’on soit bien dessus. »

Bernard Moitessier


« La mer est un élément capital pour la connaissance des peuples. La mer modèle les mœurs comme elle fait les rivages. Tous les peuples marins ont du caprice, sinon de la folie, dans l’âme. »

André Suarès


« Celui qui attend que tout danger soit écarté, ne prendra jamais la mer. »

Thomas Fuller


« L’amitié de l’homme pour la musique puis à la même source qui le lie à la mer. »

Henri Quéffelec


« Dans le régime des âmes, il faut une tasse de science, un baril de prudence et un océan de patience. »

Saint François de Sales


« Il faut être rameur avant de tenir le gouvernail ; avoir gardé la proue et observé les vents, avant de gouverner soi-même le navire. »

Aristophane


« C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases. »

Michel Audiard, Les tontons flingueurs, 1963


« Souvent la musique me prend comme une mer. »

Baudelaire


« Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles. »

William Arthur Ward


« Pourquoi, belle Chrysé, t’abandonnant aux voiles
T’éloigner de nos bords sur la foi des étoiles ? »


André Chénier


« Celui qui n’a pas peur en mer n’est pas un marin, celui qui a peur de tout et de rien ne l’est pas non plus. »

Proverbe


« Nous sommes embarqués sur le même bateau. »

Proverbe


« Seul maître à bord, après Dieu. »

Proverbe


« Quand on a accompli quelque chose d’heureux en mer, petite croisière ou grand raid, Cap Horn ou îles d’Hyères, c’est d’abord parce qu’on a évité de faire ce qu’il ne fallait pas faire. C’est ensuite parce qu’on a fait ce qu’il fallait faire. C’est enfin parce que la mer l’a permis. »

Jean-François Deniau


« Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale, c’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain. »

Roland Dorgelès


« Des Hollandais salés, lardés de couperose […]
Des baleiniers, huileux comme des cachalots.
D’honnêtes caboteurs bien carrés d’envergures,
Calfatés de goudron sur toutes les coutures ;
Des chauffeurs venus là pour essuyer leur suie. »


Tristan Corbière


« Nul conseil n’est plus loyal que celui qui se donne sur un navire en péril. »

Léonard de Vinci


« Nul ne saura leur nom, pas même l’humble pierre. »

Tristan Corbière


« Quand il y a sept timoniers sur huit marins, le navire sombre. »

Proverbe chinois


« Quand la mer est tranquille, chaque bateau a un bon capitaine. »

Proverbe suédois


« Une fois que le bateau a coulé, tout le monde sait comment on aurait pu le sauver. »

Proverbe italien


« Sur la mer, personne ne vous prend en tutelle. C’est le dernier espace au monde où vous êtes responsable. La mer est l’élément le plus difficile à décrire, comme le plus difficile à photographier. »

Paul Guimard


« La mer est un espace de rigueur et de liberté. Y perdre la rigueur c'est perdre la liberté. »

Victor Hugo


« La mer, illustration de cette quête errante de l’esprit moderne, aimanté toujours par l’attrait même de son insoumission. »

Saint John Perse


« La vie d’un homme est une île lointaine où l’on n’accède qu’après une traversée plus ou moins périlleuse… »

Henri Queffélec, Un recteur de l’île de Sein


« L’idéal est pour nous ce qu’est une étoile pour le marin. Il ne peut être atteint mais il demeure un guide. »

Albert Schweitzer


« J’aime la mer et j’aime être en mer. J’aime partir, larguer l’amarre et passer les feux ; j’aime naviguer, voir le vent tourner, la brise adonner, le ciel changer, la mer se former et se déformer… »

Jean-François Deniau, La mer est ronde, 1975


« Nous sommes près de 7 milliards d’habitants sur une île qui ne représente que 30 % de la surface de la planète. Nous sommes donc entourés par l’océan mondial, la planète mer.
La mer est un milieu global qui ne peut être sectorisé. Dans ce milieu hostile et sans cesse en mouvement, il nous faut évaluer la menace et assurer la sécurité de l’ensemble du spectre, cela sans territorialiser la mer, sans adopter nos habitudes terrestres à la gestion des crises maritimes. C’est donc aux hommes de mer, aux marins, qui sont porteurs d’une culture spécifique, qu’il revient de s’impliquer dans la mise en place d’une gouvernance accrue des océans. »


Amiral Pierre-François Forissier, Chef d’état-major de la Marine, 2010


« Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! »


Charles Baudelaire, L’homme et la mer


« Le plaisir de naviguer, de pêcher, de plonger et de surfer avec les vagues, de construire sans cesse des pirogues et des catamarans encore plus efficaces et plus rapides, de participer à des courses sportives, de contempler le ciel et la mer, de sentir les éléments marins, de voyager pour découvrir d’autres horizons et rencontrer d’autres gens, de comprendre enfin l’Océan : tout cela participe fondamentalement de la culture polynésienne. Ils n’auraient certainement jamais pu réussir à découvrir et peupler quatre-vingts pour cent des îles de notre planète sans être animés de cette passion de la mer, sans s’être donnés à fond et pendant des millénaires, de génération en génération, à l’immense plaisir de la navigation. C’est là, très probablement, que réside in fine le secret de leurs exploits maritimes inégalés. »

Emmanuel Desclèves, Le peuple de l’Océan, 2010


« Naviguer : c’est accepter les contraintes que l’on a choisies. C’est un privilège. La plupart des humains subissent les obligations que la vie leur a imposées. Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. Dans bien des professions, on peut faire illusion et bluffer en toute impunité. En bateau, on sait ou on ne sait pas. »

Eric Tabarly


Les Polynésiens sont les « dignes descendants des dieux de la mer, à mes yeux les plus grands navigateurs de tous les temps. »

Alain Gerbault, Un paradis se meurt, Paris, 1949


« Le bateau c’est la liberté, pas seulement le moyen d’atteindre un but. »

Bernard Moitessier


« Nous arrivâmes à un de ces endroits où l’île n’est pas environnée par les récifs [côte est de Tahiti] et où par conséquent un ressac violent brise sur le rivage ; les lames étaient les plus effrayantes que j’eusse jamais vues ; il aurait été impossible à un de nos canots de s’en tirer et si le meilleur nageur de l’Europe avait été – par quelque accident – exposé à leur furie, je suis persuadé qu’il aurait été bientôt englouti par les eaux ou écrasé contre les grosses pierres dont le rivage était couvert. Cependant nous y vîmes dix ou douze Tahitiens qui nageaient pour leur plaisir ; lorsque les flots brisaient sur eux, ils plongeaient par dessous et réapparaissaient de l’autre côté avec une adresse et une facilité inconcevables. Ils saisirent l’arrière d’une vieille pirogue et la poussèrent devant eux en nageant jusqu’à une assez grande distance en mer ; alors deux ou trois de ces insulaires se mettaient dessus et, tournant le bout carré contre la vague, ils étaient chassés vers la côte à une vitesse incroyable et quelquefois même jusqu’à la grève ; mais ordinairement la vague brisait sur eux avant qu’ils fussent à moitié chemin et alors ils plongeaient et se relevaient d’un autre côté en tenant toujours ce reste de pirogue ; ils se remettaient à nager de nouveau au large et revenaient ensuite par la même manœuvre. […] Leur hardiesse et leur dextérité dans ces manœuvres difficiles et dangereuses nous étonnèrent extrêmement et il faut presque en avoir été témoin pour le croire. »

James Cook, 1769


« Sur ce chemin de l’océan, le long duquel on n’aperçoit ni arbres, ni villages, ni villes, ni tours ni clochers, ni tombeaux, sur cette route sans colonnes, sans pierres miliaires, qui n’a pour bornes que les vagues, pour relais que les vents, pour flambeau que les astres… »

Chateaubriand

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