La mer, source de vie pour l'homme

Le moteur de recherche ci-dessous vous permet de recueillir, dans l’un des thèmes que vous aurez préalablement sélectionné, tous les textes, citations ou références qui contiennent le mot que vous recherchez.

Rechercher par thème :
Et mot-clé :   


Espace immense et hostile


« Et les eaux couvriront toute la surface de la terre… »

Genèse, VII, 14


« L’Univers n’est qu’un vaste océan, sur la surface duquel nous apercevons quelques îles plus ou moins grandes, dont la liaison avec le continent nous est cachée. »

Jean le Rond d’Alembert, Discours préliminaires à l’Encyclopédie, 1751


«How inappropriate to call this planet Earth when it is quite clearly Ocean.»

Arthur C. Clarke, Livre Vert de la Commission Européenne


« … mais pourquoi les vagues du Pacifique sont-elles quatre fois plus hautes près de l’Amérique que près de l’Asie, c’est-à-dire plus hautes à l’est qu’à l’ouest ; pourquoi est-ce l’inverse dans l’Atlantique ; pourquoi sous l’équateur, est-ce le milieu de la mer qui est le plus haut ; d’où viennent ces déplacements de la tumeur des océans ? C’est ce que l’effluve magnétique, combinée avec la rotation terrestre et l’attraction sidérale, peut seule expliquer. »

Victor Hugo, L’homme qui rit


« L’énergie des esprits est abondante. On la regarde sans la voir. On l’écoute sans l’entendre. Sa substance et sa forme ne peuvent être perçues. Bien que l’on ne puisse la toucher, elle est manifeste, pareille à l’Océan, et sa réalité ne peut être niée. »

Confucius


« Qui mettrait son plaisir, porté par un bois fragile sur les flots cruels, à courir cette immensité de l’onde amère […] à franchir le grand gouffre des mers, ses terreurs, ses dangers que les plus fins de nos vaisseaux n’osent pas affronter ? »

Homère, Odyssée


« Toute navigation est incertaine ; prends pitié du malheureux qui fait naufrage. »

Phocylide de Milet


« […] nous ne mangions que du vieux biscuit tourné en poudre, tout plein de vers et puant de l’ordure d’urine que les rats avaient fait dessus après avoir consommé le bon. […] nous buvions une eau infecte. […] nous mangions beaucoup de sciure de bois et des rats qui coûtaient un demi-écu l’un, encore ne s’en pouvait-il trouver assez. »

Pigafetta, Voyage autour du monde (Magellan)


L’an 1557 « je m’embarquais à Goa dans une jonque de mon bienfaiteur don Pedro de Faria, qui allait charger du poivre dans les ports de la Sonde. Nous arrivâmes à Malacca. Quatre vaisseaux indiens, qui entreprirent avec nous le voyage de la Chine, nous formèrent comme une escorte avec laquelle nous arrivâmes heureusement au port de Chincheu. Mais quoique les Portugais y exerçassent librement leur commerce, […] les corsaires profitaient de ce désordre pour attaquer les vaisseaux marchands jusqu’au milieu des ports. »

Mendez-Pinto, Voyages et Aventures


« Tout n’était que tristesse, gémissements, faim, maladies, décès et sanglots, car il n’y avait pratiquement pas un seul jour où on ne jetât une ou deux personnes à la mer et même parfois trois ou quatre, au point que sortir les morts des ponts inférieurs devenait très difficile ».

Pedro de Quiros, 1595


Rentrant d’un périple mouvementé de près de dix années aux Indes Orientales : « Les deux pompes ne furent abandonnées ni nuit ni jour. Quoique tout le monde y travaillât, jusqu’au capitaine, on ne pouvait suffire à vider l’eau qui entrait par toutes les jointures. »

François Pyrard, 1611


« Peut-on croire que du biscuit rongé de vers, comme il l’est quelquefois et ressemblant à une ruche d’abeilles, de la viande dont un sel âcre a corrodé la substance, et des légumes absolument desséchés et détériorés, puissent réparer les déperditions journalières ? ».

Lapérouse, septembre 1787


« M. Gore et vingt hommes n’osant pas affronter des vagues si terribles passèrent la nuit dans l’île […]. La violence du ressac, que nos canots ne purent surmonter, n’empêcha nullement les naturels d’arriver aux vaisseaux sur leurs pirogues. »

James Cook, dans le Pacifique


« O combien de marins, combien de capitaines,
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Combien ont disparu, dure et triste fortune !
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune... »


Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres (1840)

Copyright © 2011 Académie de marine. Tous droits réservés.